À la découverte du 16ème arrondissement.
Le palais du Trocadéro était un édifice de la seconde moitié du XIXe siècle, de tendance éclectique, d’inspirations mauresque et néo-byzantine.
Trocadéro
Situé dans le 16e arrondissement de Paris, sur la colline de Chaillot, entre la place du Trocadéro et les jardins du même nom, il était composé d’une salle de spectacle de 4 600 places prolongée de chaque côté par deux ailes courbées, accueillant chacune un musée (le musée des Monuments français et le musée d’ethnographie), ainsi que des salles de conférences.
Construit à l’occasion de l’exposition universelle de 1878, il n’était pas destiné à survivre à l’événement ; si le bâtiment est finalement conservé pendant une soixantaine d’années, il est l’objet de nombreuses critiques concernant son style architectural, son progressif délabrement et la mauvaise acoustique de sa grande salle, rapidement désertée par les orchestres.
Il est démantelé en 1935 en vue de l’exposition universelle de 1937, afin de laisser la place à un nouvel édifice, le palais de Chaillot.
La tour Eiffel
La tour Eiffel doit son nom à l’ingénieur Gustave Eiffel, qui en est le créateur. Elle a été inaugurée le 31 mars 1889, lors de l’Exposition universelle qui se déroulait à Paris cette année-là. Sa hauteur est de 324 mètres, en comptant les antennes disposées à son sommet.
Gustave Eiffel, prit l’initiative de l’utiliser pour mener des expériences scientifiques, notamment en matière de météorologie. Puis, l’ingénieur a permis d’installer une antenne pour la télégraphie sans fil au sommet de la tour. En prouvant l’intérêt scientifique de la tour Eiffel, il décourage les autorités d’ordonner sa destruction.
La charpente métallique de la tour Eiffel comporte 18 038 pièces métalliques préfabriquées, assemblées au moyen de 2 500 000 rivets. Pour évaluer l’avancement des travaux, Gustave Eiffel notait chaque jour le total des rivets posés dans la journée.
Les jardins du Trocadéro
Les jardins du Trocadéro conservent le triptyque « fontaines/plantations/aquarium », gardant dans l’agencement des zones végétales un style Second Empire (sentes sinueuses, petites cascades, rochers, ponts…).
Le tout est aménagé par l’architecte Roger-Henri Expert, assisté d’Adolphe Tiers et Paul Maître. Du temps de l’exposition de 1867, une cascade se trouvait à la place de la fontaine.
Les jardins sont ponctués d’une multitude de sculptures, dont la plupart datent des années 1930 et sont des commandes à de nombreux artistes sculpteurs par la crise ; « mais, conséquence de cette dispersion, l’unité stylistique et la cohérence iconographiques sont peu assurées », écrit Pascal Ory.